Après avoir lancé son entreprise, l’autoentrepreneur doit choisir un régime fiscal. En effet, avant de lancer une microentreprise, il est important de se renseigner à propos des lois fiscales en vigueur. Vous devez savoir comment sont calculées les impôts, quelles sont les différentes taxes à payer et comment sont calculées les cotisations. Dans cette revue, nous allons vous donner tous les détails à propos du régime fiscal d’un autoentrepreneur.
Quelle est la fiscalité la mieux adaptée aux autoentrepreneurs ?
Comme toutes les entreprises, la microentreprise est, elle aussi, soumise aux impositions. Le taux d’impôts sur le revenu d’une microentreprise varie en fonction de sa nature et de la nature de son activité. Il est possible d’utiliser certaines options pour payer moins d’impôts et profiter d’un régime fiscal plus allégé. Nous vous recommandons de bien vous documenter à propos du régime fiscal des microentreprises avant de choisir le vôtre, afin de sélectionner les meilleures options. Pour en savoir plus, rendez-vous sur cheffes.net, le site dédié aux entrepreneurs et aux entreprises. Voici à présent les différentes options de fiscalité pour les autoentrepreneurs, à savoir :
- Le régime classique : ce régime est destiné au micro-BIC et aux micros BNC. Il n’est pas nécessaire d’établir une déclaration professionnelle, mais il faudra indiquer votre chiffre d’affaires ;
- Le versement libératoire unique : cette option permet de payer en une seule fois les impôts ainsi que les cotisations sociales. Chaque microentreprise possède un certain taux à payer, en fonction de la nature de son activité ;
- Le prélèvement à la source : cette option consiste à prélever de manière automatique les impôts et les cotisations directement à partir du compte de l’autoentrepreneur chaque trimestre.
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Quels sont les avantages du statut microentrepreneur ?
L’autoentrepreuneur profite d’un régime simplifié qui lui permet de faciliter ses démarches administratives. Autrement dit, la création d’une entreprise de la sorte est accessible à tous. Il suffit d’être majeur et de résider en France, à moins de posséder un titre de séjour qui le permet. Vos charges sociales et vos impôts sont fonctions de votre chiffre d’affaires ce qui permet, en cas de l’absence de recette de ne pas crouler sous les taxes. Beaucoup d’étudiants en profitent pour lancer leur activité en parallèle de leurs études. C’est un régime qui permet donc le développement de votre petite entreprise facilement et sans prendre de risques.